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La réglementation de la prescription et de la délivrance du médicament vétérinaire est fixée par le décret n° 2007-596, paru au Journal officiel du 26 avril 2007, complété par l’arrêté du 24 avril 2007 paru au J.O. du 6 mai. Le vétérinaire n’est pas un pharmacien, il n’est pas autorisé à tenir « officine ouverte »
La réglementation interdit à votre vétérinaire de prescrire un médicament sans avoir effectué au préalable un diagnostic après examen clinique de l'animal.
Le médicament n'est pas un produit de consommation : il contient des substances qui peuvent se révéler dangereuses pour les animaux ou pour les personnes s'il est utilisé de manière inappropriée. Suivez rigoureusement les consignes données par le vétérinaire et les prescriptions mentionnées sur l'ordonnance.
Il est interdit à un vétérinaire de délivrer un médicament sur présentation d'une ordonnance prescrite par un vétérinaire n'exerçant pas en commun avec lui.
Il est interdit à un vétérinaire de donner des médicaments à un animal auquel il ne donne pas personnellement des soins. Tout manquement est sévèrement sanctionné.
Un médicament possède des propriétés curatives ou préventives contre des maladies de l’animal, ou être administrée pour établir un diagnostic, restaurer, modifier une fonction physiologique.
Il se reconnait grâce à son autorisation de mise sur le marché ou AMM et son étiquetage réglementé « usage vétérinaire – à délivrer sur ordonnance » ; il ne peut être délivré que par un vétérinaire ou un pharmacien et sur présentation d’une ordonnance valable.
Les médicaments ne sont pas en vente libre : leur délivrance est encadrée tout comme le circuit d’élimination des périmés. Cela permet de contrôler leurs effets secondaires et leurs impacts sur l’homme, l’animal et l’environnement.
Certains antiparasitaires externes, bien que considérés comme des médicaments vétérinaires sont dits « dérogatoires » et peuvent être commercialisés librement en jardineries, commerces (grandes surfaces, toiletteurs …) ou commerces en ligne. Il s’agit d’antiparasitaires à usage exclusivement externe.
Les Biocides ne sont pas des médicaments et ne sont donc pas soumis à ordonnance ; pour autant leur mise sur le marché est encadrée afin de protéger l’homme, les animaux et l’environnement vis-à-vis de leurs effets à court et long terme (par exemple leur caractère cancérogène, persistant dans l’environnement ou encore toxiques pour la reproduction).
Les produits biocides peuvent être en vente libre pour le grand public ou réservés aux professionnels (la catégorie d’utilisateur est précisée sur l’étiquette). Certains peuvent contenir des molécules similaires aux médicaments vétérinaires, à des doses différentes et pour un usage non médicinal.
Les produits vétérinaires sont des produits d’hygiène, de soins, de diététiques, comme par exemple les nettoyants oculaires, auriculaires, les vitamines … Ils ne possèdent pas d’AMM et sont en vente libre.
Pour autant, le vétérinaire n’est pas autorisé à « tenir officine ouverte » car la profession vétérinaire ne s’exerce pas comme un commerce (art R 242-33 du Code de Déontologie « devoirs généraux du vétérinaire ».
Le terme de biocide est composé de « BIO : qui désigne la vie » et « CIDE : celui qui a tué ». Etymologiquement, un biocide est donc un produit destiné à tuer un être vivant.
Les « produits biocides » regroupent les produits destinés à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes vivants considérés comme nuisibles. Par nuisible, on entend des organismes dont la présence n’est pas souhaitée ou qui produisent un effet nocif pour l’homme, ses activités ou les produits qu’il utilise, pour les animaux ou l’environnement. Par une action chimique ou biologique les biocides en préviennent l’action et les combattent. Ils sont donc susceptibles d’avoir des effets sur le vivant dans son ensemble, y compris l’homme, l’animal ou la biodiversité.
Quelques exemples de produits biocides : les désinfectants (de surface ou pour l’hygiène humaine comme les gels hydroalcooliques), les produits de protection des matériaux et bâtiments (protection du bois, des matériaux de construction, ou encore les conservateurs), et les produits de lutte contre les indésirables (raticides, insecticides, répulsifs anti-insectes). Ils font donc partie de notre quotidien.
En tant que propriétaire d’un animal de compagnie, vous êtes concerné par les produits d’hygiène vétérinaire tels que les désinfectants, les produits d’hygiène buccale ou corporelle, les shampoings et savons … ainsi que les insecticides et les répulsifs utilisés dans la destruction des parasites externes tels que puces, tiques, moustiques, mouches et la limitation de leur reproduction dans l’environnement.
Vous utilisez les biocides lorsque, par exemple :